relation foireuse avec les frères et soeurs

Elle fait sa crise de la vingtaine, ça lui passera.

Mymy faut aussi rester mesuré, des études c'est plus important que les chevaux hein ....

Mon père lache bien plus facilement 800e par mois pour mon loyer/études/... que pour la pension/entretien du cheval de ma soeur, et c'est normal !!

Holen mor a écrit:

Elle fait sa crise de la vingtaine, ça lui passera.

Tiens? j'en fais pas moi

Par rapport aux etudes, ils lui payent 7000E pour ses etudes superieures et moi la, ils m'ont dit " Tu vas en public j'ai pas envie de payer pour toi des etudes superieures ...". En sachant qu'a partir de Juillet je payerai tout en ce qui concerne mon poney y compris les concours et tout le tralala veto. Donc la je travaille deja pour avoir de l'argent.

Donc oui etudes plus important que l'équitation mais la ils ne me payent ni etude, ni equitation (sa c'est un choix de ma part) et ma soeur 7000E d'études + voyages aux USA et en Chine ...

Je ne suis pas jalouse juste en faisant des constats elle ne comprend pas quand je lui fais des remarques par rapport a l'argent depensé.
A 20 ans elle n 'a jamais travaillé ni fait de babysitting. A 17 j'ai deja travaillé dans des fast food (bar a pates, a milkshake etc)

Chez nous, il n'y a jamais eu trop de soucis par rapport aux études. Nos parents ont toujours considéré que ce qui s'est fait pour le premier devait pouvoir se faire pour les deux suivants. Sports, études, voyages... chacun a suivi sa route, et ceci finalement assez loin des comparaisons matérielles.

A mon humble avis, les parents ne peuvent pourvoir à la stricte égalité des besoins de leurs enfants. Chacun prenant un chemin différent, les charges inhérentes sont forcément différentes. Il y en aura forcément un qui coûtera plus cher que l'autre/les autres. Le rôle des parents me semblent donc plutôt être de garantir les mêmes chances de réaliser son projet, d'assouvir ses passions.

Toujours à mon humble avis, le souci entre ta sœur et toi semble être que vos parents ne vous donnent pas autant d'argent, qu'ils ont payé une école privée à l'une mais imposent à l'autre d'aller dans le public, etc. Néanmoins, faites-vous les mêmes études ? Avez-vous les mêmes passions ? Les mêmes choix en général ? Apparemment non. Donc comment vouloir une égalité de moyens ? C'est impossible. Je ne te fustige pas, loin de là, mais il y a quand même un réel souci de mise à plat dans votre histoire de sœurs... Il faut regarder les choses en face, vous n'êtes plus des gamines, vous construisez dorénavant votre vie d'adulte sur la foi de projets qui vous sont propres. Aujourd'hui vous vous engueulez pour des histoires de fric lâché pour les études, les passions, etc., et par le fait que vous estimez l'une comme l'autre que celle d'en-face est favorisée. Et demain, vous vous engueulerez parce que l'une aura un mari plus riche, plus beau ? Ou bien une plus belle voiture ? Ou bien plus de gosses ? Autre chose ?

Certes vos parents ont fait une erreur dans la manière de présenter les chances données à chacune mais ils n'ont peut-être pas forcément dénaturé ces chances. Si tu peux réussir ton projet en allant dans le public, que c'est cette solution là qui t'offre le plus d'opportunité, pourquoi devraient-ils consentir au paiement de frais de scolarité dans le privé ? Inversement, peut-être que les études entamées par ta sœur ne pouvaient se faire ailleurs que dans cette école à 7000 euros. Néanmoins, envers l'une comme envers l'autre, du moment qu'ils vous ont ouvert les mêmes opportunités de réussite, ils ne se sont pas défaits de leur devoir parental. Ce devoir ne repose pas sur une obligation de donner la même somme, acheter la même voiture, etc. Ce sont les opportunités et les chances données qui comptent.

Je pense qu'il faudrait que vous preniez le temps de parler de tout ça avec vos parents. Ils ont certainement leur mot à dire, au moins sous forme d'observations sur votre différent. La suite vous appartient naturellement. Vos caractères font que vous ne deviendrez jamais les meilleures amies du monde mais la mise à plat de vos griefs peut assurément aider à ce que le quotidien soit moins lourdingue ; entendre le ressenti de l'autre et pouvoir en tenir compte pour finir de se construire, c'est important. Passé ça, rien ne vous empêche de placer les kilomètres entre vous, de limiter les contacts, etc. Nul ne peut vous imposer de vous aimer mais pour autant nul ne peut vous refuser de vous exprimer sur ce qui vous divise et finalement vous divisera toujours un peu pour le reste de vos jours.

Oui, je parle à Mymy.

Ton souci à toi, c'est que ta sœur est un peu (beaucoup ?) immature et qu'elle le cultive bien.

Rien ne t'empêche d'en parler avec elle mais ce genre de personnalité ne prend généralement conscience d'elle-même qu'à l'aune d'une mise devant le fait accompli, parfois dans le cadre d'un évènement grave mais aussi lors d'une évolution professionnelle, l'arrivée d'un enfant, etc. Sauf personnalité pathologique (ce qu'elle ne m'a pas l'air d'être), il n'y a que ça qui les débouche.

Merci Margo pour ta repone structurée et argumentée.

Mais je suis consciente de tout ce que tu as dit ..
J'evite tout contact aevc ma soeur comme sa no problem dans la maison

Margo a écrit:

Oui, je parle à Mymy.

Ton souci à toi, c'est que ta sœur est un peu (beaucoup ?) immature et qu'elle le cultive bien.

Rien ne t'empêche d'en parler avec elle mais ce genre de personnalité ne prend généralement conscience d'elle-même qu'à l'aune d'une mise devant le fait accompli, parfois dans le cadre d'un évènement grave mais aussi lors d'une évolution professionnelle, l'arrivée d'un enfant, etc. Sauf personnalité pathologique (ce qu'elle ne m'a pas l'air d'être), il n'y a que ça qui les débouche.

Oh oui c'est souvent le cas... petite expérience perso

En effet, pas de soucis avec les égalités de chances qu'ils nous ont données. En revanche, niveau immaturité, nous avons été servi. Il n'est malheureusement plus là pour se défendre (donc je vais limiter) mais ça n'a pas toujours été rose... Bref.

j'ai un frère que je considère comme un étranger pour moi, il m'a toujours détesté depuis ma naissance ; on ne s'est jamais parlé (même enfant) sauf pour se taper dessus

C'est super chaud ça.

J'ai beaucoup apprécié mon frère. Nous avions de nombreuses divergences de points-de-vue, qui nous menaient parfois dans des discussions très animées (ce qui ne manquait pas de piquant vu notre différence d'âge), mais il a toujours été d'une extrême gentillesse envers moi et ma (notre) petite sœur. J'ai toujours été attaché à ce type, très fier de lui. Toutefois, mes deux grands reproches à son égard c'est de n'avoir jamais voulu se faire aider dans ses soucis, préférant exorciser seul ses fantômes, et de m'avoir un jour placé dans une des situations les plus délicates de ma vie. Je ne rentrerai pas dans le détail mais je n'avais jamais réellement songé être tant emmerdé et dépassé, et surtout jamais imaginé que la source de tout ceci serait mon propre frère. Bref. Pour autant, ce n'est pas ce qui m'a éloigné de lui. Ça a recadré notre relation, permis de mettre des mots sur un tas de trucs mais rien changé à mon attachement, à ma fierté. Un mec qui a risqué sa vie pour en sauver, ça force logiquement le respect, la fierté de l'avoir pour frangin. Re-bref. Dommage qu'il ne soit plus là.

Quant à ma petite sœur... Notre relation ne se décrit pas, elle se vit.

mayabelle a écrit:

j'ai un frère que je considère comme un étranger pour moi, il m'a toujours détesté depuis ma naissance ; on ne s'est jamais parlé (même enfant) sauf pour se taper dessus

C'est un peu ça ici aussi. On a 8 ans de différence...

C'est bien, tu as fait le 1er pas .

Perso, j'ai eu pas mal de différents avec ma soeur étant plus jeune, surtout que l'on a peu de différences d'age, on se suit pour tout, et étant la plus âgé j'ai tendance à ouvrir le chemin, à me battre, a devoir argumenter pour pouvoir faire plein de choses, et j'avais tendance à etre jalouse de ma soeur qui passait juste après moi et n'a qu'à "claquer" des doigts pour avoir la même chose, je la trouvais très chieuse et immature (ayant pas mal de problèmes d'argent dans la famille, elle dépensait sans compter alors que j'étais hyper économe, ce qui m'énervais passablement), en plus j'avais l'impression qu'elle se foutait royalement de moi, on se tapait dessus assez souvent.

Mais avec l'âge, j'ai appris que la meilleure façons de régler les problèmes, c'était d'en parler avec les personnes concernés, alors j'en ai parlé avec elle et avec mes parents aussi, de façon calme et posé. On est quand même soeur et je n'avais aucune envie de m'embrouiller avec elle (je n'ai qu'une soeur). Et c'est comme ca que j'ai appris que j'étais un exemple pour elle et que si elle faisait les mêmes choses que moi, ce n'était pour me faire ch... mais par admiration. Et ca m'a vraiment fais bizarre d'apprendre ca, depuis nos relations se sont bien améliorées, je ferais tout pour elle et inversement.

Je me suis rendu compte que l'on ressent chaque situation de façon différente, et tu peux avoir l'impression qu'il y a un soucis dans ta relation avec ta soeur, alors que pour ta soeur il n'y a aucun soucis.
C'est pour ca qu'il faut que tu lui parles de façon franche sans t'énerver et l'engueuler, car il est tout a fait possible qu'elle ne rende pas compte du problème et que pour elle tout va bien !!!! (et en parler avec les parents est aussi important, ils ont souvent une vision totalement différente des situations et le plus souvent avec plus de maturité que toi ou ta soeur ou ton frère) !!

Mymy. a écrit:

C'est bien, tu as fait le 1er pas .

Je connais pas vos histoires, ce qui se passe dans votre vie, chez vous, vos relations exactes etc, mais j'ai juste envie de vous dire, gâchez pas tout, ne restez pas en mauvais termes, parce que tout peut arriver, et vous séparer à jamais de votre frère/soeur, et ça, c'est vraiment dommage.

m@non a écrit:

Je connais pas vos histoires, ce qui se passe dans votre vie, chez vous, vos relations exactes etc, mais j'ai juste envie de vous dire, gâchez pas tout, ne restez pas en mauvais termes, parce que tout peut arriver, et vous séparer à jamais de votre frère/soeur, et ça, c'est vraiment dommage.

hé ben personnellement (je suis tout à fait d'accord avec toi, hein) mais mon frère, s'il lui arrive quelque chose je m'en ficherais car c'est vraiment un inconnu, comme quelqu'un que je croise dans la rue (avec une certaine aversion en plus). Donc sincèrement, c'est cruel ce que je dis, mais ce n'est pas lui que je pleurerais. Et je précise que j'aurais pourtant aimé que les choses se passent autrement

m@non a écrit:

Je connais pas vos histoires, ce qui se passe dans votre vie, chez vous, vos relations exactes etc, mais j'ai juste envie de vous dire, gâchez pas tout, ne restez pas en mauvais termes, parce que tout peut arriver, et vous séparer à jamais de votre frère/soeur, et ça, c'est vraiment dommage.

Mon frère est décédé au mois de février.

Je suis d'accord avec toi mais parfois le point de non retour est atteint (ce qui n'était pas le cas avec mon frangin) et là c'est vraiment difficile de tout inverser. Il est alors préférable de faire route distincte. Une de mes amies en est à ce point avec son frère, également brouillé avec les parents (eux-mêmes divorcés) ; leur histoire est assez affreuse, ça va jusqu'à rejaillir sur la petite nièce (ma sœur a bossé avec cette amie et avait la petite dans une des écoles dont elle s'occupait), l'idéal serait bien entendu que les choses se raccommodent, mais ça ne sera jamais possible, c'est comme ça. Du coup, ils se croisent tous les week-end en ville mais ne se parlent pas. La petite sait qu'elle a une tata et des grands-parents, sait à quoi ils ressemblent mais a interdiction de leur adresse un seul regard, une seule parole. Quand à nous, ma sœur et moi, tout le monde nous dit bonjour mais chacune des parties nous a bien gentiment demandé de ne pas dire à l'autre que nous les avons croisés. On joue le jeu. Non retour.